J’ai été captivé par la patine de leurs cadrans. En s’inspirant du style vintage des machines pour les 6 différents cadrans de cette nouvelle collection, les équipes de chez Formex ont réussi à créer un étrange sentiment. En les prenant en main et en y plongeant mon regard, j’avais la sensation d’avoir déjà vécu quelque chose avec elles.
Mais de quoi parle-t-on ici ?
Allez viens, je t’embarque avec nous pour une nouvelle aventure !
Une table en bois, une atmosphère amicale et les 6 pièces de la collection FIELD devant nous. Telles des êtres inanimés, elles attendent d’être manipulées pour prendre vie.
Cette collection, je l’ai attendu pendant de longs mois. Lors de notre visite en Septembre, Raphaël nous avait partagé quelques informations à son sujet.
Une collection pour les aventuriers qui allait s’appeler Field. Il ne m’en fallait pas plus pour déjà m’imaginer en expédition. Je voyais cette collection comme un moyen, une clé pour sortir de ma zone de confort et aller vers elles. Aller vers leur habitat naturel. Elles ne sont pas faites pour être expérimentées en studio. Il faut aller à leur rencontre pour pleinement expérimenter leur utilité.
Tu peux voir ta montre comme un outil qui donne l’heure, mais aussi comme un moyen pour te rappeler une étape importante de ta vie. La Field, je la vois comme un moyen pour sortir de mon quotidien. C’est la clé qui décuple les possibilités. Sa boîte, sa lunette et sa couronne en titane de grade 2 et leur traitement de durcissement ne craignent pas l’extérieur. Elles sont préparées pour l’affronter.
Contiens ton excitation, l’heure de l’expédition n’a pas encore sonnée. Pour le moment, on observe. On utilise l’objectif macro pour découvrir le monde protégé par le verre saphir, les courbes de la boite, de la lunette et de la couronne.
6 yeux nous observent. L’un couleur charbon, l’un bleu pétrole, un autre gris cendré, un rouge acajou, un vert sauge et un dernier ultra violet. Ils ont tous le même style et chacun sa propre personnalité. Mon regard s’est posé directement sur le rouge acajou. Sa teinte n’est ni trop brillante ni trop terne, et pourtant elle me captive. Il y a comme une forme de légèreté qui s’en dégage. C’est comme si le temps avait fait son effet et l’avait bonifiée.
La légèreté causée par le titane focalise mon regard sur le cadran, parcourant le chemin de fer et plongeant dans chaque index légèrement enfoncé. A cela s’ajoute ses bords incurvés vers le haut permettant une meilleure lisibilité car ton œil surf sur le bord pour arriver sur les indications. Le Super Luminova style vieux radium (100% sûr) présent sur les aiguilles et les index apporte une douceur chaude au cadran. Tu te sens presque rassuré, la pièce ne t’agresse pas les yeux car elle est faite pour être à tes côtés.
Maintenant que nous les avons rencontrées, il faut bien passer aux choses sérieuses.
Ça tombe bien car au menu il y a une fondue dans un refuge en montagne. La verte sauge et la rouge acajou habillent nos poignets. On saute dans notre voiture, objectif quitter Bienne pour aller se perdre dans le canton de Vaud.
Tes pas s’enfoncent dans la neige, tout comme ton cou dans ton écharpe. Tu avances dans le noir. Et oui, une fondue en pleine montagne et en plein mois de Janvier, ça se mérite.
La nuit a enveloppé la montagne enfouissant ton regard dans un paysage en noir et blanc. Le regard dans le vague, mon esprit vagabonde, jonglant d’une idée à une autre, d’un souvenir à un autre. Le temps est en suspens. C’est merveilleux ce que la nature peut te faire vivre. Tu te sens tout petit et ta condition te pousse à devoir t’adapter.
Fortes de ce bon moment, les deux Field nous ont ensuite accompagnées à Paris et nous avons décidé de continuer à utiliser ces deux opportunités. Pourquoi continuer à les observer assis à un bureau alors que la forêt n’est pas loin ?
Le bruit du moteur s’arrête, le froid s’engouffre dans l’habitacle au moment d’ouvrir les portes, c’est le début de l’aventure. Sors de ta zone de confort, éloigne-toi de la civilisation pour retrouver ce sentiment de légèreté.
Le temps est humide, la terre n’a pas encore eu le temps de sécher et il faut faire attention où tu poses le pied pour ne pas tomber. Pas après pas, le bruit de la ville s’éloigne pour laisser place à celui de la forêt. Au détour d’un chemin, on décide de s’enfoncer dans une parcelle, quittant ainsi les traces laissées par l’homme pour se plonger au cœur de la forêt.
Laisse-toi porter par l’évolution du terrain et à un moment ton regard s’arrêtera, c’est ici et pas autre part que tu te poseras.
Tu es là, assis les pieds près du feu à plonger ton regard dans les flammes. Un moment de pause et d’extase où une information remonte à la surface : le choix du mouvement de la Field, le Sellita SW200-1.
Avec ses 41 heures de réserve de marche et sa petite date à 6 heure, ce mouvement n’est pas complexe. Il a fait ses preuves et peut être réparable par n’importe quel horloger. Je trouve ce choix très intéressant car il s’inscrit parfaitement dans l’univers de la montre. En expédition, tu as besoin d’outils fiables, faciles d’utilisation et facilement réparable. Tes outils doivent t’aider dans ton expédition, non pas te ralentir. Ce n’est pas Mike Horn qui devrait me contredire là-dessus. On tâchera de trouver un moyen pour lui poser la question.
Si la vie continue sa course et que notre expédition a dû prendre fin, elle a existé et elle t’a permis de la vivre grâce à ces quelques lignes. Te partager une fiche technique n’avait pas de sens et nous écarterait de l’essence de cette collection.
A ton tour d’imaginer ce que tu ferais. Ose quitter ta zone de confort, la Field n’en est que l’opportunité !