Organe indicateur formé d’une pièce de métal généralement mince et légère, de forme très diverses, qui se déplace sur un cadran.
Déplacement d’un pendule ou d’un organe oscillant, limité par deux positions extrêmes consécutives. Le balancier d’une montre mécanique fait généralement cinq alternance à la seconde, soit 18 000 à l’heure. Les montres à quartz font 64 000 alternance à la seconde
Qui n’a pas de propriété magnétique.
Organe en acier ou en laiton, il compose l’échappement d’une montre ou d’une pendule.
Limer à la main l’arête vive d’un pont, d’une platine, d’une tête de vis etc… rendant à la pièce une esthétique parfaite. Signe distinctif d’une montre de qualité.
Se dit d’une montre conçue pour se soustraire aux effets du magnétisme.
L’ardillon est une pointe de métal articulée qui pénètre dans un trou du bracelet en cuir et se bloque sur la boucle. Le même dispositif équipe la plupart des ceintures. On parle de bracelet à boucle ardillon.
L’armage du ressort du barillet consiste à mettre en tension le ressort soit par action sur la couronne de remontoir ou par la masse oscillante en fonction du type de montre : montre mécanique à remontage manuelle ou à remontage automatique.
Terme utilisé pour indiquer l’étanchéité d’une montre, faisant référence à la pression atmosphérique. Elle détermine donc la résistance de cette montre à la pression.
Durée de marche d’une horloge ou d’une montre entre deux remontages.
Mouvement caractérisé par le fait qu’il fonctionne comme un mouvement à quartz, mais il se remonte comme un mouvement mécanique. Le système se comporte par la suite comme une montre à quartz traditionnelle, le circuit intégré contrôlant la distribution d’énergie et fournissant les impulsions nécessaires à l’entrainement du moteur pas à pas.
Dispositif qui limite l’armage du ressort, en réduisant sa course angulaire. Le plus connu de ces mécanismes est l’arrêtage dit à « Croix de Malte ».
Pièce mobile, circulaire, qui oscille sur son axe de rotation. Le spiral qui lui est accouple lui imprime un mouvement de va-et-vient, divisant le temps en portions rigoureusement égales. Chacun de ces allers-retours est appelé oscillation.
Ensemble formé d’une roue dentée et d’une boite cylindrique fermée par un couvercle. Le barillet tourne librement sur un arbre et contient le ressort moteur, accroché par sa spire extérieure au barillet, et à l’arbre lentement ; son angle de rotation à l’heure varie entre un neuvième et un sixième de tour.
Boucle de fermeture articulée du bracelet, qui se déploie quand on l’ouvre. En cas d’ouverture accidentelle, la montre-bracelet reste flottante autour du poignet, sans risque de tomber.
Procédé de polissage des pivots opéré à l’aide d’un brunissoir.
Outil à polir utilisé pour donner du brillant aux métaux.
Document certifiant la qualité d’une montre ayant subi avec succès des contrôles à partir d’une norme et délivré par un observatoire ou un bureau officiel de contrôle. Seule l’obtention d’un bulletin officiel de marche permet de qualifier une montre de chronomètre.
Pièce métallique ou autre qui porte des indications diverses : heures, minutes et secondes pour les montres et pendules habituelles. Il existe une grande variété de cadrans : forme, décoration, matières etc…
Terme désignant l’ensemble des mécanismes placé entre le cadran et la platine avant.
Terme, utilisé vers 1715, qui désigne la disposition et les dimensions des différentes parties du mouvement, piliers, roues, barillet… Il a ensuite été employé pour désigner la forme d’un mouvement, des ponts, l’origine de la montre ou le nom de son constructeur.
Pièce dont le profil sert à transmettre ou modifier un mouvement.
Creusure le long d’une tige, d’une colonne, d’un bouton etc. Les cannelures permettent de saisir plus fermement la couronne du remontoir.
Dispositif analogue à celui du Tourbillon, inventé par Bonniksen, horloger danois établi à Londres, mais dont la cage est entrainé par la roue moyenne.
Echelle des minutes qui, sur le cadran, rappelle des rails de chemin de fer.
Montre permettant de matérialiser la durée d’une période de temps écoulé. Sur la base d’une montre classique, on ajoute un mécanisme commandant une aiguille de chronographe placée au centre. En réalisant des tours, l’aiguille de compteur totalise le nombre de tours.
Chronographe à 2 poussoirs et 2 aiguilles trotteuses, la première est l’aiguille habituelle de chronographe, la seconde est la rattrapante. Elle set à chronométrer plusieurs phénomènes ayant le même début, mais pas la même durée.
Montre ayant passé dans les bureaux officiels un contrôle de marche portant sur sa précision. Elle est testée pendant deux semaines à des températures et dans des positions différentes. La montre ayant répondu aux exigences des tests obtient un bulletin officiel de marche
Guillochis des cadrans composés de lignes creusées entrecroisées pour former des petites pyramides.
Il décerne le titre de chronomètre à chaque montre déposé dans ses bureaux de contrôle et ayant subi avec succès 15 jours d’épreuves portant sur la précision et la stabilité de marche dans cinq positions et à différentes températures.
Une complication désigne toute fonction autre que l’indication de l’heure, de la minute et de la seconde et ce quels que soient le mode manuel ou automatique de remontage d’une montre.
Dans une boite de montre, partie qui sert à l’attache du bracelet. Les cornes peuvent être de formes variées et sont solidaire de la carrure.
Boutons noyés dans la carrure qui servent à corriger les différentes indications données par une montre à calendrier par exemple. On peut les actionner à l’aide d’un outil spécial.
Décor fait de lignes ondulées en relief et fréquemment employé pour orner les mouvements de qualité.
La couronne de remontoir est un bouton de formes variées, moletée ou cannelée que l’on saisit entre le pouce et l’index pour remonter la montre. Sa première fonction avec le remontage est la mise à l’heure.
Dispositif comportant un doigt fixé sur l’arbre de barillet et une petite roue appelée croix de Malte pivotant sur le couvercle du barillet pour limiter de degré d’armage du ressort.
Mécanisme placé entre le rouage et l’organe régulateur. Il a pour fonction d’entretenir les oscillations de l’organe régulateur, le balancier ou le pendule. Il règle la vitesse de rotation des roues et donc des aiguilles.
Variation de marche d’un garde-temps.
Recouvrir un objet d’un pellicule d’or.
Se dit d’une montre qui indique simultanément l’heure de deux fuseaux horaires, souvent l’heure locale et l’heure du domicile.
Mouvement incomplet et commercialisé sous cette forme.
Graduations portées sur le cadran ou la lunette permettant d’effectuer différentes mesures.
Substance vitrifiable composée de sable silicieux additionné d’oxydes qui lui donnent une gamme très étendue de couleurs propres à la décoration de surfaces métalliques, or, argent ou cuivre notamment.
Action et résultat d’émailler. L’émaillage des boites de montres et des cadrans produit des chefs-d’œuvre depuis le 17e siècle.
Action d’introduire et de fixer le mouvement dans son boitier.
C’est la différence entre le temps vrai qu’affiche les cadrans solaires et le temps moyen, celui utilisé par les hommes.
Pliage, découpage, perçage au moyen d’un outil nommé étampe.
Cette fonction permet la remise à zéro de l’aiguille de chronographe par une simple pression sur le poussoir inférieur. L’aiguille du chronographe repart alors immédiatement de zéro pour un nouveau comptage.
Affichage de l’heure, minutes et secondes quel que soit le type d’affichage.
Nombre d’oscillations à la seconde mesuré en hertz. Le balancier va et vient selon une fréquence déterminée. Plus la fréquence est haute, plus la précision est grande.
Une montre est dite grande date lorsque les guichets ainsi que les chiffres du quantième sont surdimensionnés et portés par deux disques distincts.
Appelée aussi seconde au centre, terme désignant l’aiguille des secondes placée au centre du cadran.
Dispositif qui sonne automatiquement les heures et les quarts mais qui peut également répéter sur demande, les heures, les quarts et les minutes lorsqu’on actionne un verrou.
Gravure manuelle au burin ou à l’aide d’un tour, formée de droites ou de courbes qui se croisent ou s’entrelacent.
Graver des guillochis sur du métal, à la main ou à la machine.
Indication de l’heure à travers d’un guichet et dont le changement toutes les 60 minutes s’effectue.
Alliage de cuivre et de zinc.
Laps de temps qui sépare deux nouvelles lunes consécutives.
Système inventé par Breguet permettant la lecture de l’heure au toucher : une flèche extérieure au boitier reproduit la position de l’aiguille des heures de la montre. L’utilisateur se repère ensuite grâce à des saillies disposées à l’aplomb des heures.
Nom utilisé par Abraham Louis Breguet pour désigner ses montres à remontage automatique.
Horloger qui a obtenu le titre de maitre après avoir passé sa maitrise.
Se dit d’un mouvement dont le remontage du ressort est manuel.
Fabriques qui réalisent la montre dans sa quasi-totalité.
Pièce métallique qui vient frapper les timbres afin de les faire vibrer et produire des sons.
Dans les remontoirs automatiques, secteur fait d’un métal lourd qui tourne librement dans les deux sens et arme le ressort moteur.
Appareil portatif servant à indiquer l’heure et fonctionnant dans toutes les positions du poignet.
Le balancier et le spiral constituent les organes réglant de la montre mécanique.
Terme ancien pour désigner les pierres contre-pivot fixée à l’extrémité d’une lame ressort sur le pont de balancier. Partant du constat qu’en cas de choc, les pivots du balancier sont les plus vulnérables en raison de leur finesse. Breguet à l’idée de leur donner la forme d’un cône et de les maintenir en place par une petite coupelle de forme correspondante montées sur un ressort-lime.
Imaginée par Breguet en 1795 et présentée à l’Exposition nationale en 1798, la pendule sympathique est un système composé d’une pendule et d’une montre. La pendule est destinée à recevoir une montre dans un berceau. Cette dernière installée, elle est automatiquement remise à l’heure et réglée.
Instrument pour copier mécaniquement les dessins à l’identique, en les agrandissant ou en les réduisant.
Ensemble de pièces comprenant les organes réglant (balancier et spiral) et l’échappement.
Par opposition à la grande seconde, l’indication des secondes par un petit cadran souvent placé à 6 heures.
Montre qui sonne au passage des heures et des quarts sans répéter les heures à chaque quart.
Mécanisme et affichage représentant les diverses phases lunaires. La lunaison se subdivise en quatre phases : nouvelle lune, premier quartier, pleine lune et dernier quartier.
Outil en acier trempé à arêtes tranchantes qui sert à découper et à façonner des pièces de formes diverses.
Marque distinctive apposé sur le mouvement par un organisme officiel de l’Ecole d’horlogerie de Genève. Elle s’obtient pour les mouvements répondant à un cahier des charges très précis quant à leur qualité et à leur finition.
Marque personnelle apposée par un fabricant sur ses produits.
Action de rendre une pièce lisse matte ou brillante.
Bouton permettant de commander une fonction telle l’ouverture du couvercle ou le démarrage du chrono.
Indication de la date : jour de la semaine, jour du mois et nom du mois. Qualifié de perpétuel quand les informations sont directement corrigéeS en fonction des mois long/court et des années bissextiles.
Calendrier simple, complet ou partiel tenant automatiquement comptes des mois d’une durée différente à 31 jours mais pas des années bissextiles.
Il tient automatiquement compte des mois de 30 et 31 jours et des années bissextiles.
Date ou numéro d’ordre de chaque jour contenu dans le mois.
Le quantième est dit perpétuel quand il tient automatiquement compte des mois à différente durée (30 et 31 jours ainsi que les jours du mois de Février.)
Oxyde de silicium. Il a la particularité de vibrer à une fréquence très élevée lorsqu’il est soumis à un courant électrique.
Dispositif assurant aux montres à sonnerie un tempo régulier.
Montre à sonnerie qui indique les heures, les quarts et les minutes par une sonnerie lorsqu’on actionne le verrou.
Indicateur d’armage ou de tension du ressort de la montre. Breguet a le premier l’idée de rendre visible cette donnée. Ses premières montres automatiques des années 1780 ont toutes cet indicateur.
Lame de ressort sur laquelle vient frapper le marteau d’une montre à répétition. Cette invention de 1783 présente l’avantage de réduire considérablement l’épaisseur des montres à sonnerie.
Compteur de sport ou chronographe, muni d’un cadran divisé qui permet de lire la vitesse en kilomètre heure ou en une autre unité.
Brevet d’invention déposé par Breguet en 1801. Le régulateur à tourbillon est un système destiné à compenser les erreurs et fluctuation de fonctionnement dues aux inévitables changements de positions des montres. L’invention consiste à monter l’ensemble de l’échappement sur une plateforme (ou cage) mobile qui effectue une révolution sur elle-même en un temps donné, souvent en une, quatre ou six minutes. Les erreurs se reproduisant régulièrement, elles se compensent les unes les autres.
Le dispositif de transmission fusée-chaine a la propriété d’optimiser la régularité de marche de la montre en lui garantissant un couple constant, quel que soit son niveau de remontage.
Aiguille revenant à son point de départ lorsqu’elle a parcouru son échelle et elle repart aussitôt.
Action de résultat de rhabiller, c’est-à-dire de réparer une montre et de la remettre en état de fonctionner.
Sur les chronographes, l’aiguille faisant une révolution en une seconde et s’arrêtant 4, 5 voire 8 fois pour indiquer les quarts, cinquième ou huitième de seconde.
Aiguille se déplaçant d’un saut par seconde. On dit aussi qu’elle « bat la seconde ».
Aiguille dont chaque saut correspond à une alternance du balancier, dans une montre à balancier spiral.
Terme utilisé pour décrire des mouvements minces dont le fonctionnement ne dépend du boitier.
Appliqué aux montres sur lesquelles une partie du boitier sert de composant fonctionnel au mouvement. C’est-à-dire qu’une montre ou son mouvement ne fonctionnerait pas s’ils étaient retirés des parties du boitier auxquels ils recourent.