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La UR 120 Spock est un hommage à Monsieur Spock et à son mythique salue de la Série Star Trek qui a influencée et bercé la jeunesse de Martin Frei.
Cette série culte du 20ème siècle retrace les aventures de l’équipage du vaisseau USS Enterprise qui explore hardiment l’espace et ses occupants.
L’intérêt pour l’espace et la science-fiction qui ont influencé chacune des créations de la marque trouve ici leurs origines.
Tel un élève qui rend hommage à son maître en perpétuant son art, le co-fondateur de la marque participe au maintien de l’aura de cette série, qui est d’autant plus fort vu que cette nouveauté n’est pas une série limitée. Seulement 30 pièces sortiront des ateliers chaque année et cela pour une durée indéterminée.
La marque étant victime de son succès avec une demande plus importante chaque jour, les équipes ont opté pour ce choix stratégique afin de diminuer la déception des clients qui ne pouvaient pas avoir accès à leurs produits.
Si la marque n’attend pas les dates symboliques pour être créative, le fait de fêter cette année ses 25 ans était une raison de plus pour Urwerk de proposer quelque chose de nouveau.
L’imagination de Martin étant en fonctionnement constant, la marque gère plusieurs projets à la fois. La célébration des 10 ans de la UR 110 l’année dernière a été le dernier déclic pour donner vie à la UR 120.
Si 10 ans auparavant, la UR 110 a remporté au GPHG le prix de la montre Design, il n’en fallait pas moins pour stimuler la créativité de Martin. La consigne qui lui avait été donnée, et qu’il nous repartage, a libéré sa créativité : « L’idée était de faire plus fin, plus lisse, plus élégant. Pour y arriver, nous avons repensé tout le système satellitaire, chaque satellite est désormais formé de deux éléments pour lui donner une aisance de lecture, une finesse, une fluidité de mouvement. »
L’élément central de cette montre réside dans ses satellites et plus précisément quand ceux-ci se séparent pour former un V. Ce choix stylistique a permis une augmentation de 35% des plots rendant l’affichage des heures plus lisible. En se séparant, ils tournent sur eux-mêmes, offrant ainsi une nouvelle animation dans le cadran et démontrant une fois de plus la maîtrise et la technicité des équipes de la marque.
Nous avons interrogé Felix Baumgartner sur la partie qui a demandé le plus de travail. Voici sa réponse : « la confection du ressort lyre qui assure l’ouverture en V de l’heure satellite. Nous avons fait de multiples essais avec un ressort plus fort, plus fin, plus gros etc… avant de le réaliser nous-mêmes sur nos machines CNC pour être sûr que toutes les normes soient respectées. »
L’intégration de ce savoir-faire en interne vient rejoindre de nombreux autres et augmenter la liberté créative et de production de la marque. Ira-t-elle jusqu’à une totale indépendance ? Les années nous le diront.
Combien de temps faut-il pour qu’une montre soit assemblée ?
Encore difficile à dire. Nous sommes en train de travailler sur les premières pièces qui prennent toujours plus de temps. Il faut que la main de l’horloger s’habitue à un nouveau geste… Si je suis juste, je dirai qu’il nous a fallu 25 ans pour l’assembler. »
Je dirai qu’il y a 3 choses qui me plaisent dans cette montre.
Premièrement son look général. Ses formes sont fluides et s’harmonisent avec le léger contraste des parties techniques traité PVD Or 24 carats et l’ensemble monochrome. Sans être trop visible, elle est passe partout.
Deuxièmement, les cornes articulées. Elles viennent positionner parfaitement la boîte sur notre poignet la rendant très agréable. Ces cornes articulées sont une première dans l’histoire de la marque. Urwerk a logé un ressort dans la corne située à 6h venant la rabattre contre le poignet. Se sont ce genre de « petits » détails qui rendent le porté agréable et qui nous permet de nous concentrer principalement sur ce qui se passe dans le cadran.
C’est dans cette même logique que la boîte a été pensée. S’inspirant directement de la construction fluide des boîtes designées par Gerald Genta. Pour y arriver, la partie fond et la partie lunette s’imbriquent et sont scellées par des vis latérales, lui donnant un look lisse et fluide.
Troisièmement, la texture de la boîte. Avec son titane et son acier sablé, sa texture est légère, comme aérienne. En la portant, j’avais deux envies : plonger mon regard dans le cadran et passer mes doigts sur la boîte. Ce qui rend la connexion avec la montre encore plus importante car deux sens sont stimulés. C’est ce genre de détails qui font la différence.
Comme le dit si bien Monsieur Spock : « Longue vie et prospérité ! » et à nous de rajouter « A Urwerk ! ».
