Menu
On a déjà tous pensé à réaliser un Projet, imaginé avec nos amis. Il aurait pu marcher : vous seriez devenus riches et heureux, vous vivriez tous dans de belles villas sur une île paradisiaque. Mais après le rêve, le dur retour à la réalité.
Le succès de ce projet reposait sur votre amitié et votre imagination. Deux concepts qui semblent éloignés en soi, mais qui se sont matérialisés dans la HM.N°1.
La Horological Machine N°1 est l’acte de naissance de MBandF. Maximilian Büsser and Friends (MBandF) est un laboratoire conceptuel horloger qui a pour objectif de créer et développer des chefs-d’œuvre horlogers qui vont se démarquer des autres par leur radicalité. Leur différence fera leur force, et la maîtrise du savoir-faire traditionnel comme terreau à l’élaboration de sculpture tridimensionnelle.
En un mot, MBandF a la prétention de faire des pièces d’art.
C’est donc cette soif d’art et de changement qui a motivé Max Büsser à lancer ce laboratoire.
Si votre projet n’est resté que spéculation intellectuelle, Max quant à lui s’est entouré d’amis qui ont su lui apporter leur expertise.
Leurs fougues et leurs expertises ont été leurs armes leur permettant de mener cette rébellion en 2005.
On ne parle pas de révolution, car il n’y a pas eu de changement brusque dans l’ordre établi. L’arrivée de MBandF n’a pas écroulé la façon de créer prédominante. Les Patek Philippe et les Vacheron Constantin ne se sont pas effondrées.
On parle de rébellion, car ils ont refusé de se soumettre à cet ordre établi.
Horological Machine N°1, soit littéralement une machine horlogère laisse un champ d’interprétation et d’innovation ouvert par son qualificatif. L’heure n’est plus au centre, car la machine a pris sa place. Mais que fait donc cette machine ?
Déjà de par son style. Ce huit inversé n’est pas une forme commune pour une boîte. Son mécanisme vient lui aussi augmenter sa différence. Ses quatre barillets et son remontage à la fois manuel et automatique procurant une réserve de marche de 7 jours font preuve d’une grande maîtrise technique. Les 376 composants et les 81 rubis fonctionnels forment un mouvement inédit. Il est le seul et l’unique en son genre. Il est fait pour cette boîte et pour exprimer l’ADN de ce laboratoire conceptuel.
Si ce concept semble s’être inspiré des mondes fantasmagoriques tels que 20 000 lieux sous les mers, 2001 ou l’Odyssée de l’espace, son aspect rebelle salut malgré tout l’ordre établi.
De fait, le bras unique du pont du tourbillon est une évocation nostalgique des anciennes montres Breguet. Il permet aux yeux de pénétrer sans obstacle jusqu’au cœur du mouvement. Cette tridimensionnalité sera complétée par l’effet de profondeur présent dans les cadrans des heures à gauche, des minutes et réserves de marche à droite. Profondeur permise par les ponts des heures et des minutes en verre saphir, offrant une magnifique transparence.
La transparence de la pièce permettant d’apercevoir une partie du mouvement nous laisse contempler la qualité de finition qui y a été apposée.
Le design de la boîte et la présence de quatre visses sur le cadran permettent d’y voir un hublot. Cette pièce présente sur ces machines qui voguent au travers des océans. Ce petit espace de clarté qui permet d’apercevoir ce qui se passe derrière cette coque protectrice.
Plus je contemple cette HM.N°1 et plus je me demande de quel côté du hublot je me situe. Suis-je dans ce sous-marin qui croise des monstres jusqu’à lors méconnus ? Monstres qui seraient représentés par cette technique et cette innovation du mécanisme. Ou bien est-ce moi dehors et monstre des mers qui croise cette machine de métal qui découvre notre monde. Pour les composants, ils sont la norme et je suis la découverte.
Mais dans les deux cas, cette HM.M_N°1 est cette porte qui nous permet de voyager.
Bravo à Max et toute l’équipe de nous avoir fait voyager !
