L’ouvrage le Littré détermine qu’une des étymologies du terme classique concerne : « auteur, poète, ouvrage classique, celui qui est regardé comme un modèle ». On pourrait agrandir l’attribution de classique à toute personne qui excellerait dans la maîtrise de son art et dont les créations serviraient de modèles. Par conséquent, d’une certaine manière on peut affirmer que Breguet est un horloger classique. Sa nomination de maître horloger en 1784 renforce ce statut. Ses nombreuses inventions et créations ont été des sources intarissables de repères pour les générations d’horlogers.
Quoi de plus intuitif que la littérature lorsqu’on parle du classique ? Et bien ce sont ses auteurs. Sans eux le monde littéraire ne compterait pas autant de chefs-d’œuvre.
L’adage « les grands esprits sont faits pour se rencontrer » est illustré par les grands auteurs du XIXe siècle qui parlaient de Breguet : les « grands » de ce monde et de l’univers de la littérature portaient des montres Breguet.
Dans son récit de voyage intitulé Rome, Naples et Florence, Stendhal écrivait : « Breguet fait une montre qui, pendant vingt ans ne se dérange pas (…) » La technique de Breguet se voit donc consacrer dans ces œuvres littéraires.